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    Yoann Lemoine, vous le connaissez ( Mais siiiiii je vous en ai déjà parlé dans un précédent article, Woodkid, ça vous dit quelque chose ? NON ?! Mais dépêchez vous de googler son nom et on en reparle bande d'incultes !! - sinon je vous aime bien, hein ).

     

     Figurez vous que le jeune homme a créé récemment un nouveau clip pour le nouveau parfum de Lolita Lempicka, et le moins qu'on puisse dire, c'est que je me suis littéralement pris une claque visuelle ET auditive ( puisque Lemoine ne fait pas les choses à moitié, il a également signé la bande son de la publicité ! ). De plus, qui mieux que l'innocence incarnée de Elle Fanning ( soeur de Dakota Fanning, qui incarne la fille de Tom Cruise dans la Guerre des Mondes ), une jeune actrice de 14 ans au visage angélique que vous avez notamment pu voir dans Super 8, de Steven Spielberg. 

     

    Bref, vous l'aurez compris je suis une fan de Yoann Lemoine ( ou Woodkid, comme vous préférez ) et c'est avec joie que je vous fait partager cette vidéo poétique : 

     


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  • Une Blanche Neige guerrière, un chasseur sexy, un prince charmant inexistant et une méchante reine flippante, voilà ce qui vous attends si vous avez prévu d'aller voir " Blanche-Neige et le chasseur ", actuellement en salle. Mes avis sur ce film inspiré du conte des frères Grimm, mais pas que...

     


    L'ambiance gothique des Grimm et l'esprit de Narnia

     C'est ce que je n'ai pu m'empêcher de penser. Alors oui, tout a été conçu pour coller le plus fidèlement possible à l'ambiance sombre et gothique qu'ont su créer à la base les frères Grimm. Le début de l'intrigue est quasiment respectée, mais bien évidemment, dès l'arrivée du chasseur, le film est librement rommancé et on s'éloigne du conte " original ". Donc ceux qui avait prévu de voir un bon vieux Grimm seront vite surpris par la tournure que l'histoire prend : on retrouve une Blanche Neige battante et guerrière qui se fait violence et est beaucoup moins passive que la version originale - bin ouais, Blanche Neige dans le film s'investie beaucoup plus que dans le conte, elle a pas très envie de se faire tuer par la méchante Reine, et ça se comprends... 'Faut bien se défendre non ? Au lieu de loger chez des nains et de devenir leur servante et de siffler en travaillant... -. Et puis comme le nom du film l'indique, le chasseur a forcément sa place dans le film et ne fait pas que passer et larguer lâchement dans la forêt la Belle. NON il est fort et vaillant - quoi que un peu alcoolique - et reste donc au côté de Blanche Neige. Il aime se battre, le Chasseur. OUI ! L'esprit du film reste donc sombre - château sombre, forêt sombre, eaux sombres, armée royale sombre, on a le droit à des cheveux sales, de la boue, du feu, wouhouuu, c'est la gueeeeerre. - mais dès la rencontre avec les 7 nains - oui, oui ils sont tout de même LA ! - je n'ai pu m'empêcher de trouver l'ambiance du film similaire à celle de Narnia, en particulier au premier film : Le pays sombre et froid dirigée par une reine tyrannique qui devient tout fleuri et coloré dès que Blanche Neige, " l'élue ", passe par là, et décide de s'entourer d'une armée formée notamment de créatures fantastiques pour battre la reine... Ca fait un peu Narnia-esque à mon goût. Mais bon. Ca n'enlève pour autant pas la crédibilité de l'intrigue, hein. 

     

    Une Charlize Theron térrifiante mais une Kristen Stewart effacée

      En même temps, c'est ce qui se passe généralement quand on oppose à un personnage principale innocent et naïf, un méchant charismatique, effrayant qui dirige littéralement l'ambiance sombre du film. Parce que c'est bel et bien ce qu'elle fait notre Charlize Theron, elle DIRIGE le film : Son intrigue, la terreur qui règne dans le pays, le suspens. Elle est toujours présente, même quand on ne la voit pas à l'écran, on SAIT qu'elle peut arriver à tout moment, et c'est peut être même ça qui nous maintient en haleine : on se demande tout au long du film ce qu'elle va devenir. Le jeu d'acteur est génial, la Reine est effrayante, tout son royaume la craint, même le spectateur. Charlize Theron est tout simplement parfaite dans ce rôle, on en oublie l'actrice, on ne voit que le personnage ce qui n'est pas forcément toujours le cas pour Kristen Stewart. Mais bon, c'est pas vraiment sa faute, pour quelqu'un comme moi qui en a un peu marre de Bella-de-Twillight, du coup on en attend forcément beaucoup de Kristen, on veut voir si elle sait faire disparaître Bella pour laisser place à un personnage beaucoup plus charismatique dans un film davantage fantastique. Le problème c'est que face à une Charlize Theron qui crève l'écran, Kristen a du mal à faire ses preuves. Alors oui, elle est belle, elle joue bien, elle est crédible dans son personnage - en même temps elle a l'habitude de jouer la fille innocente et pure en danger - mais voilà, pour ma part, j'ai bloqué et je reste davantage sur la prestation de la méchante blonde que de la gentille brune. 

     

    Un chasseur sexy et un prince archer

     Il est beau, il est fort, ce n'est pas le prince charmant mais bel et bien le chasseur ! En même temps si on reconsidère l'acteur, qui mieux que celui qui su jouer le super héro Thor dans le film du même nom et plus récemment Avengers, pour faire le courageux et solitaire chasseur ? Et puis, les réalisateurs l'ont bien compris maintenant, ce sont les bad boys solitaires que les filles aiment, c'est bien connu. C'est peut être même pour ça que le film est moins niais que le conte original, on a pas de prince charmant, de fin mielleuse avec la Belle qui se réveille avec le baiser du beau prince, les oiseaux qui volent et qui chantent avec les écureuils et les ratons laveurs qui lavent dans l'étang la robe de mariée de Blanche Neige. Non, maintenant Blanche Neige aime être entourée de bad boys et se mettre en armure. Et ça c'est COOL ! Et puis d'un autre côté, on a tout de même l'esprit du prince dans le film avec le jeune William, ami d'enfance de Blanche Neige et très bon archer qui fait tout pour retrouver notre heroïne et il a beau être beaucoup plus gringalet que Eric le chasseur, il n'empêche que quand on est une fille et qu'on voit d'aussi belles créatures, on se sent bien dans sa petite salle de cinéma. Bien, bien, bien. 

     

    Des décors sombres et des effets spéciaux sympatoches

     Niveau décors, il n'y a rien à redire, on a bien l'univers médiévale, le genre de royaume glauque où tous les sujets de la reine se meurent de faim, vivant dans la boue. Le conte est LA, c'est indéniable. Sans parler des costumes, surtout ceux de Charlize Theron qui sont juste impressionants - l'actrice a même affirmé avoir des marques et bleus tellement les robes qu'elles portaient étaient imposantes et parfois très inconfortables et en même temps quand on les voit, on est pas étonné DU TOUT. - Les effets spéciaux sont très beaux (le miroir magique qui fond, coule jusqu'aux pieds de la reine pour prendre une silhouette humaine flottante, les créatures de la forêts, ...) et le maquillage est également réussi ; les effets de vieillesse sont très crédibles aussi bien pour la pauvre Gretta que pour la Reine elle même - même ridée, Charlize en envoie quand même, ça en devient insolent... -. 

     


     >> Bref, une Blanche Neige naïve qui devient guerrière, une Reine méchante et sexy, deux beaux mâles, des décors magiques, une histoire crédible, l'univers de Grimm mélangé au monde fantastique et chevaleresque de Narnia, de la bagarre, de la violence, un poil de romance, un casting réussi... Blanche Neige et le Chasseur est un film à voir entre amis que je déconseille néanmoins aux moins de 8 ans. (Ils vont être traumatisé et ne verrons plus la version Disney d'un même oeil après... ) et à tout ceux qui trouve Charlize Theron adorable ( Elle va vous traumatiser. )

     

     

     

    Vous reprendrez bien une pomme ? blanche-neige-et-le-chasseur-bannic3a8re.jpg (1024×576)


     


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      Hier, après avoir fait 3 fois le tour de toutes les chaines de télé, j'ai décidé de regarder le replay de On n'est pas couchés. Bon certes, je ne suis pas fan de Natacha Polony et encore moins d'Audrey Pulvar, mais étant donné que j'aime la façon qu'a  Ruquier de présenter, je me suis dit " Pourquoi pas ? ". D'autant plus qu'il y a souvent des invités interessants dans cette émission. J'ai très vite déchantée en regardant ce divertissement, car bon, certes, il m'a bien divertit, mais il m'a surtout tellement irrité que j'ai du regardé Gulli après pour me détendre... Je ne suis pas là pour faire une critique de la société, pour monter sur mes grands cheveaux et dénoncer toutes les injustices, et encore moi de me lancer dans un article de critique pure digne des meilleurs journeaux de satire. Je suis juste là pour montrer ma légère indignation en constatant que le fossé " jeunes " et " vrais adultes " est encore bien profond, quoi qu'on en dise et que contrairement aux idées reçues ( Vous savez, que les jeunes sont je-m'enfoutiste, qu'ils sont rebelles, la preuve ils crament les bagnoles, et qu'ils sont complètement aliénés par la TV, consoles, sites pornos. YOU KNOW WHAT I MEAN ). le dialogue s'avère rompu du côté des soit disant " adultes ", le plus souvent, la preuve avec cette émission de On n'est pas couchés où les chroniqueurs se sont, à mon sens - je répète que cet article n'est qu'un avis personnel - déchaîné sur le travail tout d'abord de Solveig pour de très mauvaises raisons, en se permettant de gros stéréotypes vaseux à l'heure où le net2.0 est pourtant réellement en place et où la technologie, mais aussi les relations et l'art sont grandissantes. Mais ils se sont également permis indirectement de rabaisser la nouvelle génération en faisant clairement comprendre que la culture était quasi inexistante chez les jeunes et que au secours, il fallait nous venir en aide, d'où l'intéret sarcastique qu'ils ont apporté à Kev' Adams. Retour sur cette battle exaspérante des générations ...

     

    La technologie, c'est le mal ?

     Ca commence déjà fort, d'entrée, on comprends que Kev' Adams, ce " jeune qui n'a que 20 aaaaaans, 20 aaaaans mesdames et messieurs ! " va être la tête de turc de l'émission. Bah oui, c'est un jeune, il est drôle, innocent, c'est un peu l'OVNI de l'émission, ce petit jeune qui a percé dans le monde artistique, en plus c'est un peu le clown de service, il faut bien le tester un peu pour savoir ce qu'il a dans le crâne quoi, logique. Malheureusement pour lui, pendant l'émission on parle de deux personnes qui n'ont quasi plus d'actualité, qui ont eu leur gloire à l'époque de Mathusalem, et qu'il ne connait bien évidemment pas ( et franchement je suis incapable de redire leurs noms, c'est pour vous dire que vraiment, c'est des gens qui n'ont pas marqué plus les esprits que ça... ). Devant ce manque de connaissance, je les vois déjà de loins, les sourire narquois et moqueurs des deux chroniqueuses de l'émission. Celle-ci se poursuit d'ailleurs, Martin Solveig se fait au passage remballé deux, trois fois ( Bin ouais, visiblement ce n'est qu'un musicien de rave party qui abrutit les jeunes, bien évidemment, donc il a rien à dire, il s'y connait pas, en culture... Bin voyons ) notamment quand il ose contredire Henry Chapier lorsque celui ci dit que généralement, les films qui reçoivent la palme d'or sont des films qui ont plus tendance à être grand public. Non, désolée, Martin marque un point, les films sont respectables, certes, mais chaque année, on ne peut pas dire que le film puisse être considéré comme " populaire " ... BREF. La soirée passe, retour sur Martin Solveig qui se vend de manière tout à fait respectable en insistant sur le fait que certes, son dernier EP ( après avoir expliqué à tous ce qu'est un EP devant la perplexité de Laurent Ruquier ) n'est disponible que sur Internet et ne sera jamais matérialisé. Son opinion va loin et est tout à fait honnête, Solveig considère que la musique n'est pas matérialisable, et qu'avec l'avancée de la technologie, l'existence du CD ( qui, avouons le, marque beaucoup moins les esprits que les vinyles ) peut diminuer pour laisser la place à une génération de musique non matérialisable où le son, le vrai, règne en maître et n'est plus une question de pochette en plastique qui ne représente en rien le contenu de l'album. Bref, d'accord avec cette idée ou non, on laisse parler le musicien - malgré le " C'est bien triste tout ça " de Pulvar - et Ruquier vient à vanter les mérites de Solveig en tant que réalisateur de ses clips, de véritables court métrages. Mais là encore, interruption par un des invités qui en vient à remettre en question les clips, qui n'en voit pas l'intérêt. Certes, c'est son opinion, mais ce qu'il va dire pour défendre son idée va littéralement m'achever. " Beethoven et Bach n'ont jamais eu besoin de vidéoclip pour réussir. ". Alors là, je suis restée sans voix. Avec tout le respect que je dois à ces grands musiciens, leur travail et l'admiration qui a été faîtes autour d'eux jusqu'à maintenant, peut on m'expliquer pourquoi une telle référence vient s'imiscer dans le sujet des vidéo clips ? Expliquez moi, vraiment. Et quand bien évidemment Kev' Adams a le malheur de défendre Martin Solveig et de dire " Avec tout le respect que je vous dois, il faut savoir vivre avec son temps " et d'exprimer l'idée selon laquelle le vidéoclip fait partie intégrante de l'univers artistique du chanteur de notre génération et que bien évidemment Beethoven a réussi sans vidéoclip, en même temps ça n'existait pas, les relations et les moyens de réussir en tant qu'artiste n'étaient pas les mêmes non plus.. Voilà que Polony ricane et se met à dire avec ironie qu'il est vrai qu'il est plus intelligent de ne pas s'interesser à ce qui s'est passée avant notre naissance ( autrement dit c'est la définition qu'elle se fait de " vivre avec son temps ". ). Cette même personne qui prône l'intérêt de la culture générale, de la curiosité mais que lorsque Ruquier demande si elle connaissait Kev' Adams avant l'émission elle avoue désinvolte que non, pas du tout ( je tiens à préciser que ça fait 3 ans qu'on parle de lui dans les médias - l'univers de Polony, donc - et qu'il a qui plus est participé à On n'demande qu'à en rire, présenté par Ruquier, sur France 2, autant vous dire que niveau curiosité c'est vrai qu'elle porte un grand intérêt à ce qui se passe sur sa chaine, pour une chroniqueuse et journaliste. ) Bref, l'émission continue son bonhomme de chemin, et bien évidemment Pulvar débarque sur son cheval blanc en expliquant le fait que Martin Solveig ne peut pas ignorer le fait que tout de même, le monde de la " techno " ( oui oui... la techno.. ) est un monde de pervertion, on ne peut pas nier que Ibiza c'est quand même un peu la débauche et donc l'incitation à la drogue. - je fais un peu le résumé de sa longue psychologie sur la relation techno=drogue - Solveig a beau dire qu'il va rarement à Ibiza, qu'il a très peu d'expérience niveau drogue, que si c'est ce qu'elle pense et bien, tant pis - triste vision des choses, Audrey - mais que sa comparaison avec l'univers drugs&music n'est pas nouveau et que déjà dans les années 70 et 80 - tu saiiiis Audrey, quand tu dançais sur " le Jerk " en discothèque - on connaissait le " sex, drugs & rock'n'roll ". 

     

    " Elle est où votre culture jeune homme ? "

     Devant ce constat décevant sur la vision que se font les gens sur la culture, et sur la jeunesse, je me dois de réagir. Je crois que trop de personnes ont tendance à confondre culture et vécu. Si le vécu peut nourir notre maturité et notre culture, la culture n'est pas forcément acquise qu'avec le vécu car cela voudrait dire que la culture n'est synonyme que du passé. " Quoi ? Tu connais pas ce chanteur là ? Mais il était connu dans les années 80, t'abuses tu pourrais connaître, c'est bon pour ta culture. ". Certes, mais si je ne connais pas, est ce forcément signe que je n'ai pas de culture et que je ne me suis jamais intéressée au passé ? Et si je demande à un adulte s'il connait Lana Del Rey, admettons, et qu'il me répond " non " n'est ce pas aussi signe que lui n'est pas curieux de ce qui se passe maintenant, de ma génération ? Pourquoi la culture ne devrait allée que dans un sens ? Pourquoi Kev'Adams devrait impérativement connaître Henry Chapier parce qu'il animait entre autre Le Divan dans les années 80-90 et Henry Chapier n'est pas nécessairement obligé de connaître Kev' Adams parce qu'il est humoriste en 2012 et qu'il est donc trop populaire ? L'image que je me fais de la culture est vaste. Je n'ai pas la science infuse, je ne connais pas tout, mais je m'intéresse à beaucoup, j'essaye de savoir des choses sur des figures montantes d'antant mais pour autant je pense qu'il faut aussi s'interesser à ce qui se passe maintenant. La culture populaire n'est pas quelque chose à mettre de côté, à ignorer tel un vin qu'on vient de faire mais qu'on met à l'écart en se disant " avec le temps, il aura de la valeur et du goût. ". Non, je regrette. Il se passe beaucoup de chose maintenant, les jeunes sont là, ils s'intéressent à beaucoup de choses, mais on interprete leur paroles comme on le souhaite, on déforme ce qu'ils disent, histoire de leur faire perdre de la crédibilité, c'est beaucoup plus facile que d'affronter le présent, la culture de certain qui peut déranger. Je ne fais pas de généralité sur les gens, chacun est différent, on m'apprend ça depuis que je suis toute petite, alors j'estime que arriver à un âge plus mûrs on se doit de ne pas faire une généralité sur les jeunes en les considérant comme des moins que rien sans culture. Ca existe, bien sûr, mais les cinquantenaires sans aucune culture, ça existe aussi vous savez. Venez dans nos lycées, venez dans nos facs, vous verrez qu'il n'y a pas que des gros stéréotypes qu'on trouve dans la télé-réalité, entre autre. Il y a des jeunes qui se surpassent, qui se battent, il y a des jeunes qui galèrent bien plus que vous pour payer études-loyers-courses. Et qui pourtant prennent le temps d'apprendre 3 langues, de lire du Voltaire dans une bibliothèque et pourtant le week end en soirée avec des amis ils écoutent du David Guetta. Notre génération n'est pas aussi perdue qu'on le pense, c'est juste qu'on ne croit plus en nous, et on a beau essayer de nous faire entendre durant des campagnes politiques on nous met en arrière plan. La culture est basée sur l'ouverture d'esprit, et il est grand temps que vous aussi, vous ouvriez le vôtre.

     


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  • Aujourd'hui je vous propose mon petit coup de coeur artistique, aussi bien musical que visuel, avec le titre Run Boy Run de Woodkid

     

     Woodkid, de son vrai nom Yohann Lemoine, est un photographe, musicien et réalisateur français, il a notamment réalisé des clips tels que Teenage dream de Katy Perry ( Diiiiingue, c'est mon clip préféré de Katy, c'est un siiiiigne ), mais aussi d'autres clips pour Rihanna ou Taylor Swift, par exemple. Il est également à l'origine de publicités reconnues. 

     Le clip Run Boy Run n'est pas son premier titre, puisque Woodkid a déjà su faire une entrée remarquable dans la musique avec le titre Iron et son clip très esthétique qui a su en stupéfier plus d'un ( Moi déjà, hein, pour commencer ). 

     

     Rien d'autre à ajouter si ce n'est regardez, écoutez, et appréciez ! Amen.

     

     



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  •   " - Je vois que vous avez eu votre Bac en juillet dernier, série littéraire.

        - Oui, c'est exact ! dis-je fièrement.

        - Mention assez bien... C'est pas très bien..."

    Elle, celle qui vient de me rappeler une fois de plus qu'à cause de mon épreuve de littérature corrigée injustement ( OUI ! ) j'ai eu ce " vulgaire " petit AB griffoné à côté de mon nom lors des résultats du diplôme que tous les Terminales ont hâte d'avoir et une fois qu'on l'a, on se plaint que la suite est plus dûre, cette femme là, donc, qui vient de royalement me rabaisser avec cette mention, c'est ma prof. Une prof très charmante, habituellement, mais qui, en ce jour, a choisis de nous exercer à passer un entretien d'embauche. Elle a donc endossé le rôle de la patronne d'entreprise stricte, peau de vache et imbuvable afin de nous préparer à toutes éventuelles questions qu'on pourrait avoir si l'on venait à se présenter devant notre futur boss pour le suplier - sans le montrer - qu'on veut à tout prix le poste. Et pour nous surprendre et nous destabiliser, je peux vous assurer qu'elle est douée, et elle s'est bien amusée. Je l'ai bien vu à son petit regard en coin, vicieux, qu'elle me jetait pour voir si j'allais finir par craquer devant elle. Elle a enchaîné en mettant mon CV de côté - CV qui était quasi vide, ça elle la bien souligné, parce que je n'ai absolument aucune expérience professionelle, et ça aussi, elle la bien souligné -. Elle m'a regardé droit dans les yeux avec son petit regard malicieux dans lequel je pouvais clairement lire " je sais que tu es intimidée, mais si je suis une peau de vache pour 5 minutes de faux entretien, c'est pour ton bien ". Puis elle m'a dit " Qui êtes vous ? ". Pardon ? Qui je suis ? QUI JE SUIS ? Elle est bien bonne ta question, lis mon CV, fais pas crique. Oui bon, remettons les choses dans l'ordre, j'étais pas de très bonne humeur à cette heure ci et le coup de la mention Assez Bien qui n'étais visiblement pas assez bien pour elle, m'était un peu resté au travers de le gorge. Du coup je suis restée figée, devant elle, la bouche ouverte, cherchant quelque chose à dire pour répondre à cette question vaste qu'elle venait de me poser et qui m'avait donné l'impression qu'elle avait pris un marteau sous son bureau pour m'assomer violemment avant de regarder les autres en criant " SUIVAAANT ! ". Et moi j'étais toujours là, assise devant elle, en train de réfléchir à la question. Qui je suis... J'eus bien tenté de lui dire d'où je venais, ce que je faisais dans la vie, elle me coupa en affirmant que ça, elle le savait déjà " j'ai votre CV sous les yeux. ". Non, ce qu'elle voulait savoir c'était qui j'étais. Vous devez bien rigoler derrière votre écran n'empêche que si je vous demande, là, comme ça, de but en blanc de me dire qui vous êtes sans passer par la case " Je suis né là " ou " j'ai tel âge " ou " je fais telles études " qu'est ce que vous me répondriez ? ... C'est bien ce qui me semblait. Du coup, je me suis sentie tellement ridicule à attendre qu'un mot sorte de ma bouche alors que mon cerveau venait de me dire " On connait même pas les rues de ta ville, ni même le code de la route, comment veux tu que je te dise qui on est ? Ciao, bonne chance. " que j'ai lancé d'un ton qui se voulait confiant - alors que ma voix tremblait comme celle d'une chèvre qui roulerait en scooter sur des cailloux - : " Je suis quelqu'un de perfectionniste. ". Bin voyons. Allé Alicia, on poursuit. " Je veux dire.. Certains prennent ça pour un défaut, mais au final c'est à la fois un avantage, un point fort ; On veut que tout soit bien fait, on est entêté dans notre tâche. ". " Très bien " m'a t-elle dit. C'est tout. Après avoir fait un commentaire sur le fait que j'apprenais le chinois et les raisons qui m'ont poussé à apprendre cette langue, elle a reprit son costume de prof sympa et dynamique en me disant de retourner m'assoir avec un sourire énorme. Moi j'étais toujours tendu comme un string qu'on utiliserait en guise de lance pierre. Elle est revenue sur mon CV, me disant tout ce qui n'allait pas, j'ai accepté toutes ces critiques car oui, au final c'était pour mon bien tout ça, c'est bénéfique. Je ne lui ai juste pas précisé que j'avais déjà envoyé ce CV pour trouver un job d'été et que donc très certainement, vu ses critiques ( et mon terriiiiiiible Assez Bien qui n'est pas très bien ) ce CV doit à présent trôner dans les poubelles de la ville. Non, j'ai souris, et l'ai remercié pour cet exercice qui au final, je le sais bien, va beaucoup m'aider. Elle a sourit à son tour et d'une voix amusée m'a dit " Bin vous voyez Alicia, c'était pas si terrible ce petit jeu, c'est même très sympa ! "

    Non, là je vous aime bien mais franchement fermez la.


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  • F
    aire un blog sans parler de la jeune et talentueuse Julie de Waroquier me paresssait franchement inconcevable. Car elle fait désormais partie de mes coups de coeur de l'année, sans aucun doute. Inspirée par les contes de fées, les mondes extraordinaires et les rêveries, cette jeune lyonnaise du haut de ses 22 ans a su porter une génération de jeunes amateurs d'art dans son monde de chimères, de légèreté et de pureté. Incertaine quand à ses capacités dû à un manque de confiance dont elle ne se cache pas, la jeune française assure souvent être dépassée par ce succès grandissant et cette popularité méritée. Devenue photographe professionelle il y a peu, c'est avec un Nikon D40 qu'elle s'est lancé dans le conceptuel, après plusieurs essais dans la photographie en noir et blanc de rue. La jeune Julie a du talent, c'est certain, et on a tendance à croire que rien ne va contre elle et que chaque scène qu'elle s'imagine se calle à la perfection dans ses photographies qui nous font rêver et nous coupent le souffle. La photographe est une passionée et n'hésite pas à se lancer dans de grandes ballades, un sac rempli de biblots sur le dos et en route à la recherche d'une photo d'exception. Et ça marche très souvent, au plus grand bonheur de ceux qui suivent chaque jour son actualité via son site internet, sa gallerie FlickR ou encore son DA et Twitter. Elle tient également un blog avec 3 autres grandes et jeunes photographes avec qui elles donnent des conseils à ceux qui désirait débuter dans le monde magique de la photographie et jamais Julie de Waroquier n'aurait la prétention de se surestimer, restant toujours très humble. Elle avoue alors qu'elle même a déjà eu des critiques désobligeantes sur son travail, que c'est normal et que oui, il lui arrive de pleurer en se disant que ce qu'elle fait ne vaut pas la peine comparé à de grands noms de la photographie. Pour autant ce qui ne tue pas nous rend plus fort et c'est en se motivant et avec acharnement qu'on finit petit à petit par gagner foi en soi, et ça les fans de Julie l'ont bien compris et la remercie sans cesse du message d'espoir qu'elle donne aux jeunes talents. La jeune femme a ainsi su gagner en notoriété et voit son travail récompensé notamment grâce à de nombreuses publications sur des sites internet et des magasines de photographies, elle a également eu l'honneur de faire la cover de groupes de musique. Vous l'aurez compris, Julie de Waroquier est en phase de devenir l'une des jeunes photographes françaises les plus reconnues, et tout ce qu'on peut lui souhaiter est de continuer à faire ce qu'elle aime avec passion comme elle sait si bien le faire, pour le plus grands plaisirs de nos yeux !

     

     

     

     

     

     

     

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